ce livre est un chef d'oeuvre de Romain Rolland dont les personnages semblent vivants.Il y a la musique une grande passion de l'auteur qui est l'autre héros du livre...
un livre d'amour puissant puisqu'il s'agit pour une grand-mère de sauver la vie de son petit enfant atteint par le choléra, un hymne à la vie qui caractérise cet auteur dont un des chef d'oeuvre est peut-être: "l'autre" (un être enseveli par un tremblement de terre et qui va mobiliser toutes les forces des autres pour le sauver)
Un livre que parfois on étudie à l'école ( ce fut mon cas et c'est tellement bien qu'on s'en souvient toute la vie) ouvre la porte de cet écrivain qui nous fait voir du pays et, avec la magie de ses phrases, nous transporte dans des lieux de vie différents avec des évocations puissantes et profondément pleines de vie...
ce livre de contes est plein de charme et nous emmène comme toujours chez Kessel dans d'autres contrées dont on sent autant qu'on ressent et voit au travers de ses mots...il en reste en mémoire beaucoup de sensations, de souvenirs et pas seulement des histoires...
Prix Nobel de littérature les oeuvres d'Heinrich Böll ont la particularité de rester en mémoire visuellement et émotionnellement, par l'ambiance qu'il arrive à évoquer...la version bilingue est intéressante mais les traductions sont souvent réussies aussi...
un livre qui nous fait voyager en Ukraine dans les différentes contrées du pays et de son histoire, livre agrémenté de plein d'humour et de recul si coutumiers chez cet auteur au succès international avec son best seller "le pingouin"
un film très réussi et une musique très bien de Calogéro dont on apprend au making of que faire des BO était son ambition de base et pas les chansons...le making of explique très bien les méthodes du tournage et c'est passionnant et j'ai découvert marc Esposito avec beaucoup d'intérêt. merci !!!
ce film date de 2017 et montre assez bien la façon dont un parti aux idées radicales se pare d'idées généreuses d'aider les malheureux habitants oubliés des territoires en détresse mais sans jamais les inclure vraiment dans les décisions et dans le but d'élire l'un des leurs comme homme de paille remplaçable et éliminable en cas d'insoumission ultérieure... .
Ce film est très bien fait et mérite d'être vu et diffusé car il met l'accent sur un mécanisme très en vogue malheureusement sur la révision de l'histoire qui permet d'endoctriner des générations nouvelles sur le principe "on n'est pas sûr que ce qui a eu lieu a eu lieu"...et grâce à la technologie un pauvre type d'apparence anodine peut avoir un pouvoir de destruction sociale immense...
L'auteur raconte pourquoi il a écrit ce livre car il habitait enfant à côté du palais de Jacques Coeur à Bourges (on peut voir des répliques des statues très vivantes de la façade de ce magnifique monument au musée de l'architecture à Paris au palais de chaillot) et cette empathie pour le personnage habite le livre. le développement de la France, grâce à Jacques Coeur, par le commerce avec le port de Gênes et l'appui de Charles VII, avec la description de ce roi, reste en mémoire...c'est un bon livre, un roman plus que de l'histoire mais avec des bases réelles solides intéressantes .
Comment les hommes réagissent à des guerres qui les enrôlent de force et modifient leur vie, celles de leur entourage et la vision même de la vie de tous les humains qui l'ont subie. Un petit aperçu de ce qui fut appelé "névrose traumatique" par Freud et aujourd'hui a changé de nom en "stress post-traumatique" qui touche nos soldats aujourd'hui encore...
ce livre renvoie à l'aide humanitaire en ex-yougoslavie et met en place toute un panel de motivation pour ceux qui font de l'humanitaire, un roman évidemment mais qui reste en mémoire car pose des questions valables pour toutes les aides humanitaires pendant des guerres
un film champêtre et charmant plein de piques sous-jacents et de mordants dont on sent poindre la revanche des "sans-dents" et des humiliés...un film,un petit bonheur furtif où on y croirait presque...comme si la fable du loup et de l'agneau cessait d'être vraie...
ce film de 1967 pose en fait des questions universelles sur les présupposés que l'on peut avoir des gens en fonction des apparences et de la pression sociale de codes sociaux et appartenances sur nos choix de vie-mais aussi de notre capacité à nous en émanciper ou à nous y soumettre. La couleur de la peau est ce qui se voit et c'est donc la chose la plus apparente d'un être humain sensé signé une appartenance à un groupe et à des présupposés c'est donc autour de cela que va se situer le film, si la façon dont les autres nous perçoivent va orienter nos choix amoureux et la force qu'il faut pour s'extraire de cette pression familiale avant d'être sociétale ou au contraire s'y conformer en optant pour la soumission à des injonctions parentales sensées être supérieures à nos propres inclinations amoureuses .le film opte pour la liberté de choix de vie personnelle et non pour la soumission à des identités préétablies. il y a 55 ans la liberté de choix était un idéal à atteindre, un étendard en somme. Cela fait du bien de voir un film pareil aujourd'hui, car les questions sont posées et l'ensemble demeure drôle et léger tout en étant fort et plein de justesse. L'intelligence et la sensibilité des personnages domine l'ensemble.
ce film est fait à partir du livre de JC Rufin et met en scène au fond "sur quoi on juge un homme". Ie même homme est médaillé car considéré héros de guerre pour une chose et risque d'être fusillé pour la même chose mais parce qu'il a dit ou fait quelque chose qui a choqué les convenances d'une époque
l'histoire est basé sur un texte de maurice rostand, que je n'ai pas pu lire car il ne semble plus accessible. François Ozon a fait un film sur le même thème que celui de Lubitsch mais j'ai préféré Lubitsch qui sonne beaucoup plus juste et l'histoire est en partie également différente...je ne sais par rapport au texte initial ce qui en est le plus proche..le thème est : Que se passe-t-il quand on tue à la guerre quelqu'un qu'on aurait eu pour ami en temps de paix car il nous ressemble...et qu'on le découvre juste après l'avoir tué ? .
l'intérêt de ce livre écrit en 1949 est la description quasi sociologique de la condition féminine à l'époque où il a été écrit donc renvoyant à la première moitié du 20ème siècle. Merci d'avoir acheté ce livre car c'est notre histoire et on l'oublie.
Ecrire sur les odeurs, les parfums et leurs effets sur nous, c'est puissant car on les sent en lisant, preuve que c'est réussi.
Ce livre est essentiel. Je remercie la bibliothèque de l'avoir acheté.
Le retour sur les ruines : ce que l'Allemagne nomme après la guerre "la littérature des ruines". Prix Nobel de littérature. Ce roman, tout comme "le train était à l'heure" décrit avec force et justesse les fêlures intérieures, l'ambiance trouble et le ravage causé dans les vies humaines à la suite de dictature idéologique morbide et guerrière. L'espoir timidement revient avec la fleur de l'amour qui naît au milieu des ruines. A lire.
bascule vers 1979. L'analyse sociologique montre des similitudes dans l'histoire du monde des 50 dernières années.le titre est alarmiste, le livre l'est moins.Ce livre passionnant a eu un "prix de géopolitique" bien mérité.
Description assez réussie des méandres de notre société avec une intrigue et une écriture fluide.
benoit poelvoorde est vraiment très bon dans ce rôle sombre et sensible. Le film, lent, prend le spectateur justement par ce qui sonne juste entre les personnages, leur lien à la vie, ce qui les fait se sentir vivant, et qu'ils ne disent pas, comme une pudeur des sentiments, une forme d'inadaptation au monde, car les deux personnages sont artistes et c'est cette sensibilité qui les rapproche...et le film est fait de touches légères, sans surcharge, on garde en mémoire des impressions, comme des instants de vie...
le titre du film étonne et sonne bien comme l'ambiguite du film qui déroute, puis attire de plus en plus au fur et à mesure que le film se déroule. il s'agit de travail, de roles sociaux, d'évaluation des autres mais c'est plus subtile encore car chacun peut y voir à mon avis quelque chose que son voisin ne verra pas ou différemment, le film est à la fois grave et léger et les courts métrages en annexe savoureux.
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